Le sacrement de la réconciliation

 La vérité libère. Même si elle fait parfois mal.

La vérité sur nos faiblesses, nos insuffisances et nos péchés, peut nous déprimer. Nous avons honte et nous nous condamnons pour ce que nous avons fait ou pour ce que nous avons omis de faire. Ou bien nous avons le courage de reconnaître notre propre faute et de la porter devant Dieu.
Nous ne devons pas avoir peur de Dieu. Il est amour et miséricorde. Il ne condamne personne ! Notre désir sincère de guérison intérieure et de pleine communion avec Lui nous libère des cordes avec lesquelles le mal nous tient attaché. Jésus dit : « La vérité vous rendra libres (…) Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 32-36). Il n’y a pas de péché que Dieu ne puisse pardonner et il n’y a pas de blessure qu’il ne puisse guérir si nous venons à lui remplis de confiance. Dans le sacrement de réconciliation, Jésus lui-même nous pardonne.

La force guérissante du repentir

Jésus s’est adressé aux pécheurs – y compris une femme adultère – avec une tendresse particulière. Pas de doigt accusateur ! Pas de reproche ! Et la femme adultère a accepté de se confier à Jésus. Elle a fait l’expérience de Son salut. Et de Sa guérison (Jn 8, 3-11).
Jésus veut offrir le salut à tous, aujourd’hui comme hier ! Aussi bien à ceux qui ont cherché à faire le bien dès leur enfance, qui se sont efforcés d’aimer sincèrement durant toute leur vie, qu’à ceux qui, comme la femme adultère, sont écrasés par le poids de leur culpabilité.
La vraie culpabilité et le vrai repentir ne sont pas des faiblesses. Au contraire ! La confession sincère de ses propres insuffisances est bien plutôt une expression de courage et de force morale. En outre, la prise de conscience du fait qu’on a commis des péchés est le premier pas vers la conversion et amorce un processus de guérison en profondeur.

Les dix commandements : un guide vers la liberté

Nous avons un rapport perturbé au bien, c’est pourquoi nous ne savons parfois pas exactement si ce que nous avons fait était bon, mauvais ou très mauvais. Les dix commandements, que Moïse a reçus autrefois de Dieu sur le mont Sinaï (Ex 20, 1-17), contiennent des règles religieuses et éthiques qui peuvent aussi être comprises comme un guide vers la liberté ou comme une recette du bonheur pour une vie réussie.
Les dix commandements peuvent facilement être utilisés comme une référence pour la préparation à la confession. Ils sont une sorte de miroir dans lequel on peut se regarder et réfléchir : quelle importance Dieu a-t-il dans ma vie ? Comment est-ce que je me comporte avec les autres ? Et comment est-ce que je me comporte avec moi-même ?

 
Un exemple d’examen de conscience basé sur les dix commandements est accessible ici.

 Comment faire une bonne confession ?

La préparation à la confession exige une réflexion approfondie sur soi-même et une sincérité vis-à-vis de ses propres pensées et actions. Par le sacrement de la sainte confession, l’homme fait l’expérience d’une « mise à jour » purificatrice.
Il va de soi que la reconnaissance des péchés est toujours liée à une bonne dose de sincérité et d’humilité. Mais l’expérience salutaire du pardon, et de la paix de l’âme qui en découle, permet de surmonter plus facilement les résistances intérieures et extérieures.

Qu’est-ce qui fait partie d'une confession sacramentelle ?

• Reconnaître le péché, l’appeler par son nom.
• Se repentir du péché et le confesser devant un prêtre.
• Eviter à l’avenir les occasions qui incitent au péché.

Le confessionnal, lieu du salut et de la guérison

Ce n’est que lorsque tu te laisses pardonner par Dieu et que tu accordes ensuite le pardon à tes semblables que la rédemption peut s’opérer en toi. Ce n’est qu’alors que la paix, LA VRAIE PAIX, te sera accordée.
Dans le sacrement de réconciliation, l’Église catholique t’offre la possibilité d'une guérison en profondeur. À chaque confession, le pouvoir du péché est brisé et tu deviens peu à peu plus fort, plus libre, plus saint.
Aie du courage ! Il n’y a pas de péché que Dieu ne veuille pas te pardonner. Dans la confession, Jésus lui-même t’attend ; par l’intermédiaire du prêtre, il prononce pour toi ces paroles de réconfort et de guérison : « Tes péchés te sont pardonnés, va en paix ».