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Entre attente et réalité
Nous avons des attentes vis-à-vis de la vie, de nos semblables, de notre partenaire, de nous-mêmes. Mais d'où viennent les attentes, en quoi sont-elles bonnes et comment pouvons-nous les gérer correctement ?
- Attentes et déceptions
- Attentes envers soi-même et envers les autres
- Une attente chrétienne qui ancre la vie dans l’ici et maintenant
- Qu'est-ce que Dieu attend de moi ?
Attentes et déceptions
Toute personne a des attentes, et c’est bien ainsi ! Être rempli d’attentes fait partie de la condition humaine. Car celui qui n’a pas d’attentes a renoncé à être lui-même. Les attentes nous motivent, donnent des objectifs et créent une vision pour l’avenir. Elles sont un facteur de progrès et de changement. Mais les attentes entraînent aussi inévitablement des déceptions. Et pourtant, celles-ci sont parfois nécessaires, aussi dures soient-elles sur le moment. Les déceptions peuvent empêcher d’idéaliser les autres ou de les enfermer dans leur individualité. Elles incitent également à chercher de nouvelles solutions. Pour développer une approche plus réaliste des attentes, nous devons apprendre à les remettre consciemment en question et, le cas échéant, à les adapter : « Qu'est-ce que j'attends ? », « dans quelle mesure mes attentes sont-elles compatibles avec la réalité ? », « mes exigences sont-elles justifiées ? » Si nous avons des attentes trop nombreuses ou trop élevées envers nous-mêmes ou envers les autres, nous serons inévitablement déçus.
Attentes envers soi-même et envers les autres
Les attentes positives et négatives découlent de l’image que nous avons acquise de nous-mêmes. Les uns se voient plus rapidement comme étant bienvenus, souhaités, intelligents, sympathiques, les autres ont plutôt tendance à penser d’emblée du mal de leur personne et à déformer la perception qu’ils ont d’eux-mêmes. Tout comme nous avons des attentes envers nous-mêmes, nous en avons aussi envers les autres. Nous attendons des autres qu’ils soient tels que nous les avons imaginés. Dans une relation heureuse, il ne s’agit toutefois pas de correspondre en permanence et en toutes circonstances aux souhaits et aux idées de l’autre. La personne ne doit pas nécessairement faire ce que l’autre attend d’elle pour être appréciée et aimée. Mais, inversement, elle ne doit pas non plus forcer l’autre à faire ou à être ce qu’elle voudrait qu’il fasse ou soit. Dans une relation, tout ne doit pas toujours être parfaitement harmonieux. Les défauts et les imperfections ont leur place même dans le meilleur des mariages. Mais pour que les déceptions et les frustrations ne prennent pas le dessus, une communication ouverte est indispensable. La prière commune soude également une relation. Avec Dieu, on est toujours du bon côté.
Une attente chrétienne qui ancre la vie dans l’ici et maintenant
L'attente chrétienne est profondément liée au fait que Jésus a vaincu la mort et a ouvert l’éternité à tous les hommes. C'est une espérance qui va au-delà de cette vie, une espérance qui transcende tout ce qui est terrestre. La Bible parle de l'espérance comme d'une « attente pleine de confiance ». Cette espérance n’est pas inactive, mais ancrée dans « l’ici et maintenant ». Elle n’est pas seulement une promesse pour l’au-delà, comme on le comprend souvent de manière incomplète. Au contraire, l’espérance, telle que les chrétiens la conçoivent, transforme le présent. Elle contient en elle la force d’aborder avec confiance et détermination les défis apparemment insurmontables de la vie. Celui qui porte en lui l’espérance chrétienne peut affronter plus tranquillement aussi bien les situations joyeuses que les déceptions.
Qu'est-ce que Dieu attend de moi ?
Tu n’es pas obligé de te conformer à toutes les attentes des autres. Tu peux être toi-même ! Assume-toi, avec tes forces et tes capacités, mais aussi avec tes points faibles. Écoute ta conscience. Quel que soit ton passé, la décision de devenir une bonne personne à l’avenir ne dépend que de toi. Décide maintenant de faire le bien ! Il y a beaucoup de saints dont tu peux apprendre qu’il n’est jamais trop tard. Regarde les Apôtres. Ils avaient peur, ils étaient lâches. Pierre a renié Jésus, même trois fois. Et pourtant, Jésus voulait que ce soit lui qui devienne le premier pape de son Église. Tu vois : Jésus a d'autres critères que les hommes. Ce qui est déterminant pour Jésus, c’est ta volonté de te convertir et ton amour, pas ta chute. Pierre a appris de ses erreurs. Tu peux faire de même. Chaque fois que tu reconnais tes erreurs et que tu demandes pardon, tu deviens une meilleure personne.
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