Dieu existe. Tu peux le rencontrer. 

La question de la (vraie) religion

Depuis toujours, l’homme aspire au bonheur et à la plénitude, à la vérité et à la transcendance. « La littérature, la musique, la peinture, la sculpture, l'architecture et tous les autres produits de son intelligence créatrice sont devenus des canaux par lesquels [l’homme] exprime les aspirations de sa recherche », écrivait le pape Jean-Paul II dans son encyclique Fides et ratio (chapitre III, 24). Que l’homme en soit conscient ou non, en fin de compte c’est Dieu lui-même, son Créateur, qu’il cherche dans la profondeur de son cœur. Dieu ? Dieu existe-t-il ? Et si oui, quel est le vrai Dieu ? Est-il possible de trouver le « bon » Dieu au milieu de tant de religions ?

Chaque communauté religieuse entend montrer le véritable chemin vers Dieu et a ses propres idées sur l’existence de Dieu. De plus, le lieu de naissance et la culture dans laquelle on grandit ont une influence déterminante sur la profession de foi individuelle. Cela signifie-t-il que l’on naît dans une foi déterminée ? Si l’on est né en Europe, par exemple, il y a de fortes chances que l’on soit chrétien. Si l’on vient du Maroc, il est plus probable qu’on sera musulman. Et une Thaïlandaise se reconnaitra probablement dans le bouddhisme. Et pourtant, il est également vrai qu’il existe un Dieu unique.

Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie

Les personnes ayant des convictions religieuses différentes peuvent s’enrichir mutuellement si elles se rencontrent avec respect et humilité. L’estime mutuelle élargit les perspectives de chacun et contribue à la paix dans la société. Et, pourtant, cela ne signifie pas qu’en tant que chrétiens, nous ne pouvons pas assumer notre foi avec assurance et présenter courageusement nos convictions devant les autres. Mais pourquoi le christianisme devrait-il avoir raison ? Existe-t-il une vérité universelle et absolue ? Oui, car « ce qui est vrai doit être vrai pour tous et pour toujours » (Fides et Ratio, chapitre III, 27).

Jésus-Christ est le Messie attendu depuis longtemps par Israël. Bien des siècles avant sa venue, les prophètes avaient annoncé le Christ. Les grands fondateurs de religion comme Bouddha, Confucius ou Mahomet, ne semblent pas avoir de tradition religieuse préalable. Ils n’ont pas été annoncés à l’avance. La foi chrétienne, en revanche, voit en Jésus-Christ l’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament concernant le Messie. Le Christ ne fait pas qu’annoncer la vérité, il s’identifie formellement à la vérité. Il dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jn 14, 6). Or, si ce que Jésus dit est vrai, cela vaut la peine de connaître cet unique chemin.

En quoi le christianisme se distingue-t-il d’autres religions ?

Dans le christianisme, la relation personnelle avec Jésus-Christ est fondamentale. En lui, Dieu lui-même est venu dans le monde. En Jésus, le Dieu invisible est devenu visible. Il est devenu un homme comme nous. L’éminent philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel a compris le christianisme comme la « religion de la liberté », dans laquelle l’homme a une valeur infinie devant Dieu, et où Dieu lui apparaît comme quelqu’un qui ne lui est pas étranger, qui est proche de lui, et qui est la vérité.

Le chrétien ne se laisse pas déterminer par les énergies cosmiques, car il se sait en sécurité dans la main d’un Dieu personnel. La Bible annonce la bonne nouvelle d’un Dieu qui s’est fait homme ! D’un Dieu qui s’est fait enfant, qui s’est laissé crucifier pour nos péchés. Et qui s’abaisse à prendre les apparences d’un morceau de pain dans le le Sacrement de l’Eucharistie, afin que nous puissions le rencontrer et être en communion avec lui. Dieu a précisément inventé l’eucharistie pour pouvoir être toujours avec nous. Tout près de nous. En chair et en os – au sens le plus vrai du terme.

Choisis Dieu. Cela vaut le coup !

Blaise Pascal, mathématicien, physicien et philosophe français du XVIIe siècle, était un catholique convaincu. Dans ses « Pensées », il a tenté de présenter la foi comme un « pari » conforme à la raison. « Puisqu'il faut choisir voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude, et votre nature deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée puisqu’il faut nécessairement choisir, en choisissant l’un que l'autre. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez vous gagnez tout, et si vous perdez vous ne perdez rien : gagez donc qu’il est sans hésiter. »

N’est-ce pas là un raisonnement intéressant ? Et toi, qu’en est-il pour toi ? Crois-tu que Dieu existe ? Qu’il t’aime ? Qu’il aspire ardemment à te rencontrer ?